La Côte d’Ivoire renforce son dispositif de contrôle pour un secteur plus compétitif

La Côte d’Ivoire renforce son dispositif de contrôle pour un secteur plus compétitif

Le directeur de la Maîtrise de l’Énergie, représentant le directeur général de l’Énergie,   Siriki Gnigbognima, a présidé, le mercredi 3 décembre 2025 à l’hôtel Azalaï d’Abidjan, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session de formation destinée aux agents des Douanes ainsi qu’à ceux de la Direction générale de l’Énergie, portant sur l’identification et le contrôle des équipements d’énergies renouvelables éligibles au bénéfice de l’exonération fiscale. 

Cette session s’est articulée autour de la thématique suivante : « Contrôle normatif et visuel des équipements d’énergies renouvelables dans le cadre de l’arrêté relatif aux exonérations ».

Organisée avec le concours du Projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (ROGEAP) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et en partenariat avec l’Association professionnelle des énergies renouvelables de Côte d’Ivoire (APERCI), cette formation a pour finalité le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des agents en matière de contrôle des équipements importés.

Gnigbognima a rappelé l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la transition énergétique, avec l’objectif ambitieux d’atteindre une proportion de 46,3 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national à l’horizon 2035. Cette ambition s’inscrit pleinement au cœur de la stratégie nationale de développement durable, qui vise à concilier harmonieusement croissance économique, progrès social et préservation environnementale.

Le directeur de la Maîtrise de l’Énergie a souligné que l’efficacité des dispositifs d’exonération repose sur une identification rigoureuse des équipements conformes aux normes en vigueur, ainsi que sur un contrôle efficient lors de leur importation. Il a mis l’accent sur le rôle déterminant des agents des Douanes et de la Direction générale de l’Énergie dans la mise en œuvre de ce mécanisme, rappelant que la première session de formation, organisée le 8 avril 2025, avait permis de présenter le cadre juridique ainsi que les principales catégories d’équipements concernés.

Gnigbognima a réaffirmé son engagement indéfectible à soutenir le déploiement maîtrisé des énergies renouvelables, en favorisant un cadre transparent et conforme aux standards internationaux, afin de renforcer la compétitivité du secteur et de consolider la confiance des acteurs économiques et institutionnels.

Pour sa part, Bassaran Diaby, présidente de l’APERCI,  a précisé qu’au cours de ces deux journées, les participants examineront les dispositions de l’arrêté interministériel, les équipements visés ainsi que les nouveaux codes du Système harmonisé (HS Codes) applicables. 

Les sessions comprennent également des formations relatives au contrôle visuel simplifié à l’importation, à la reconnaissance des certifications attestant de la qualité des équipements (VeraSol, normes locales, etc.), ainsi que des échanges portant sur les défis rencontrés dans l’application du régime d’exonération.

Cette deuxième session adopte une approche davantage technique et opérationnelle, centrée sur la maîtrise des références et codes d’identification des équipements, la compréhension des normes et exigences qualitatives, ainsi que le renforcement des compétences en matière de contrôle visuel et normatif des équipements lors de leur importation.



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