La Direction Générale de l'Énergie jette les bases de la mobilité électrique
Siriki Gnigbognima, Directeur de la Maîtrise de l'Énergie, a présidé ce jeudi 26 mai à Abidjan, la cérémonie d'ouverture de l'atelier national consacré à la présentation et à la validation du projet de cadre réglementaire afférent aux Infrastructures de Recharge pour Véhicules Electriques (IRVE). Cette rencontre organisée par la Direction Générale de l'Énergie avec le concours technique du cabinet dss+ et l'appui de la coopération allemande par l'entremise de la KfW, constitue une étape charnière dans l'élaboration de l'architecture juridique nationale destinée à encadrer le déploiement des IRVE. Au nom du Directeur Général de l'Énergie, Gnigbognima a rappelé que les projets de textes soumis à validation concernent notamment les cahiers des charges, les redevances d'aménagement et d'exploitation, la tarification des prestations, l'interopérabilité des systèmes ainsi que la gouvernance des données. Ces mesures visent à structurer un écosystème fiable et attractif, en parfaite concordance avec l'objectif national visant à porter à 10% la part des véhicules électriques au sein du parc automobile national à l'horizon 2030.
Il a souligné l'impérieuse nécessité de garantir un accès équitable et sécurisé aux infrastructures, tout en favorisant une ouverture maîtrisée du marché, sans entraver l'innovation ni décourager les investissements. Il a par ailleurs salué la participation active des ministères sectoriels, institutions publiques, organismes de régulation, opérateurs privés ainsi qu'aux partenaires techniques et financiers. Gnigbognima a exprimé sa profonde gratitude envers la KfW, le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), l'ONUDI et l'ensemble des parties prenantes pour leur précieuse contribution à cette œuvre structurante, s'inscrivant pleinement dans la dynamique nationale de transition énergétique. Selon lui, l'adoption prochaine des arrêtés d'application du décret n°2024-326 du 22 mai 2024 permettra l'octroi des premiers agréments et l'amorce effective des déploiements sur le terrain.
« Cet atelier est un moment de co-construction. Il doit de permettre de valider un cadre opérationnel et adapté, afin de faire de la Côte d'Ivoire un modèle de mobilité électrique en Afrique », a conclu le Directeur de la Maîtrise de l'Énergie.