Sangafowa-Coulibaly échange avec une mission québécoise d'investissement
Le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a reçu en audience une délégation d’opérateurs économiques québécois, ce lundi 25 mars 2024, à son cabinet.
Marie-Hélène
Sultan, Directrice du Bureau du Québec en Côte d’Ivoire et représentante du
Gouvernement du Québec à Abidjan, au nom de la forte délégation qu’elle
conduisait, a exprimé toute sa gratitude au Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie,
qui, malgré son calendrier très chargé, a accepté de les recevoir en audience.
Une opportunité mise à profit pour présenter à Sangafowa-Coulibaly, la dizaine d’investisseurs
québécois en tournée dans la sous-région ouest africaine et qui a décidé de
s’arrêter en Côte d’Ivoire, après le Sénégal et la Guinée-Conakry. Cette
mission commerciale était composée d’investisseurs opérant dans le secteur des mines, précisément de la
métallurgie, du traitement des eaux usées biodégradables se trouvant dans les
bases vies des mines, de la gestion des poussières dans l’environnement des entreprises
minières à l’effet de réduire les risques de santé et des pannes des
concasseurs, en passant par la gestion des projets, les forages et sondages au niveau
de l’exploration minière, les conseils et le coaching des entreprises. Ces
entreprises entendent fortement contribuer au développement du paysage minier
ivoirien à travers des analyses géologiques plus pointues, la célérité des résultats des laboratoires,
la détermination et la gestion des métaux critiques.
Marie-Hélène
Sultan a surtout remercié le ministre pour sa disponibilité et souhaité que
cette rencontre aboutisse à des partenariats bénéfiques pour les deux parties.
Au
terme des échanges, Sangafowa-Coulibaly, entouré de certains collaborateurs, s’est
félicité du caractère innovant et varié des produits proposés par cette mission
commerciale qui regorge aussi bien de canadiens de souche que d’origine
ivoirienne. Pour le ministre, ces investisseurs seront des adjuvants pour la
Côte d’Ivoire car ils permettront à l’Etat
de jouer pleinement son rôle dans le cadre d’une identification des ressources,
en quantité, en qualité et au chapitre de la localisation. « Nous voulons
que l’industrie extractive profite à nos populations, raison pour laquelle nous
sommes en train de refaire notre infrastructure géologique, par le biais d’un
bon système d’information, du renforcement de capacité de nos agents. Ce qui
facilitera la tâche à tous les investisseurs », a relevé le ministre.
Avant de réitérer son attachement au contenu local car pour lui, le
savoir-faire, au final, doit être transféré aux entreprises locales pour
qu’elles puissent en bénéficier.